Les confitures made in France, un savoir-faire gastronomique reconnu
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Juillet 2018
De nombreux pays consomment et fabriquent des confitures, d’autres ne connaissent pas cette tradition. Pourtant, le made in France maintient, à travers le monde, sa réputation de qualité et de savoir-faire gastronomique. Andrésy Confitures a encore de belles opportunités à saisir à l’export.
La confiture ne date pas d’hier ! En l’an 73, le naturaliste romain Pline l’Ancien parlait déjà, dans son Histoire naturelle, de la manière de conserver les fruits mais aussi les légumes. On les mettait à macérer dans du miel, du vin, du moût de raisin ou du vinaigre. Bien plus tard, les sucres de canne puis de betterave ont bouleversé la fabrication des confitures, en Europe et en France.
Confitures, une histoire sucrée
Au Moyen-âge, les chevaliers partis en croisade ont découvert le sucre de canne en Syrie et en ont rapporté en France. Mais ce produit était cher et la confiture restait un produit rare, réservé aux riches et aux malades.
Puis le sucre de betterave a permis de populariser la confiture. Après plusieurs essais d’extraction industrielle en France et en Allemagne, Napoléon Ier s’en mêla. En 1811, privé du sucre de canne des Antilles par le blocus exercé par les Anglais, il encouragea la culture et la recherche sur le territoire. Un an plus tard, le chimiste Jean-Baptiste Quéruel réussit à extraire de manière industrielle du sucre de betterave.
Grâce à ce sucre moins cher, les ménagères pouvaient cuire les fruits d’été pour en profiter l’hiver, et la confiture est devenue très vite une gourmandise courante.
Aujourd’hui, les fabricants de confitures suivent l’évolution du goût des consommateurs en quête d’une alimentation plus saine et moins sucrée. De nouveaux produits sucrants ont été mis au point à partir de sirops de céréales, d’aloe vera, d’agave, de stévia…
Quelques recettes du monde
La confiture est donc née du besoin de conserver les fruits d’une saison à l’autre. Certains pays de climat tropical ou équatorial n’en ont pas eu la nécessité, puisqu’ils ont des fruits toute l’année. La confiture est pratiquement inconnue dans leur culture. Par contre, l’Europe de l’Ouest tient la première place mondiale pour la consommation de confitures (Italie, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Espagne), et les recettes diffèrent quelque peu selon les pays.
En Europe de l’est, la confiture de prune est épaisse comme notre pâte de pruneaux, mais sans sucre. En Roumanie, on prépare la “dulceata” de noix vertes, confites dans un sirop de sucre. Les Russes fabriquent le “varenie” à partir de fruits bouillis entiers, et utilisent, selon les régions : pomme de pin, chicouté (baie jaune), pastèque, ranet (petite pomme), argousier, groseille…
En Turquie, on sert de la confiture de cerise noire ou d’orange avec du fromage appelé kaymak. Il existe aussi des recettes de figue, bergamote, citron… qui se dégustent avec des fromages italiens ou encore au dessert et dans les préparations de pâtisserie.
En Australie, on trouve de la confiture de prune kakadu et de rosellas. Mais aussi la “Vegemite”, réputée pour sa teneur en vitamine B. C’est une pâte noire à tartiner, à base de concentré de fruits, de levure de bière, d’épices et d’extraits de fruits.
Aux États-Unis et au Canada, le sirop d’érable est très prisé, tout comme les sandwichs à la confiture et au beurre de cacahuètes. Les Guyanais, quant à eux, cuisent le bissap, variété d’hibiscus aux teintes rouges.
« Le savoir-faire traditionnel et la touche Made in France »
L’engouement mondial pour les confitures made in France
La France est le leader européen sur le secteur des confitures et des compotes, avec 6300 salariés en 2015 dans la filière de transformation des fruits (Source Xerfi). Ses exportations de fruits transformés se composaient pour 50 % de confitures et de compotes, en deuxième position après la Turquie et devant l’Italie. En 2016, les acteurs français de la filière ont réalisé 20% de leur chiffre d’affaires à l’export (+ 2,4%), pour plus de 40% (en valeur) sur le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, puis vers les États-Unis et le Japon.
C’est dire combien la confiture Made in France est appréciée hors de l’Hexagone.
Des opportunités de monter en gamme grâce à Andrésy Confitures
Convaincu des potentialités des marchés étrangers, Andésy poursuit poursuit son développement à l’export. On trouve ses confitures dans les grands hôtels et les épiceries de luxe de Suisse, de Belgique, d’Italie, d’Allemagne, mais aussi du Maroc, des Émirats Arabes Unis. Des territoires prometteurs restent à conquérir, comme l’Asie, la Scandinavie et les Pays baltes.
Leader sur le marché de l’hôtellerie haut de gamme, l’entreprise réalise des recettes sur mesure, qui respectent la culture des pays tout en valorisant son savoir-faire traditionnel et sa touche Made in France.
Elle relève aussi de nouveaux défis, en servant les grands chefs et les professionnels de l’hôtellerie dont les clients réclament des confitures premium, bio, avec 100% de fruits et moins de sucre.